mercredi 30 janvier 2008

Liste des participant(e)s au dîner livres échanges du 07/02/08

Dernier pointage à 13h40 le 07/02/08
21 ou 22 participant(e)s

Lou : viens-tu seule ou pas ?

Laissez votre nom en commentaire de ce message... Je mettrai la liste à jour au fur et à mesure de vos réponses. Lors du dernier dîner, nous étions 12... combien serons-nous cette fois ?

Toutes les informations pratiques (lieu, heure, etc.) figurent dans le message précédent (cliquez ici pour y accéder) et dans la colonne de gauche de ce blog.

01 - Cécile de Quoide9 (mon blog) (facebook)
02 - Fabrice D. (Qd9)
03 - Thierry de TDE (facebook)
04 - Malice (son blog littéraire)
05 - Pascale L. (facebook)
06 - Florence M. (facebook)
07 - Marine G. (facebook)
08 -
09 -
10 - Aude G. (membre de Qd9) (facebook)
11 - Ikastor (enfin !) (facebook)
12 - François M. (bienvenue !) (facebook)
13 - Franck M. (facebook)
14 - Mister Just Dumb (blog)
15 - Mathilde B. (facebook)
16 - Johanna G. (facebook)
17 - Nicolas P. (facebook)
18 -
19 - Laetitia (Startrack crush sur myspace)
20 - Judith V. (facebook)
21 - Lou (facebook)
(22 - Lou's friend) à confirmer
23 - Cécile T. (facebook)
24 -

Rdv Chez Satoshi le jeudi 07 février à 20h
















Le prochain dîner livres échanges aura lieu le jeudi 07 février à 20h dans un restaurant japonais particulièrement authentique et bon marché.

Voici ce que j'ai écrit à propos de SATOSHI le 24/10/07 pour ma liste de discussion Quoide9.

Il y a quelques jours, j'ai participé à une murphybouffe, autrement dit, un dîner en compagnie d'autres fêlés comme moi adeptes des lois de murphy, souvent connues sous le nom de "loi de l'emmerdement maximum". Après quelques hésitations (forcément, le dîner étant un lundi, un des principes de base s'est appliqué : le premier resto choisi était fermé !), nous nous sommes retrouvés chez SATOSHI, un restaurant japonais, un vrai…

Je dis un vrai pour trois raisons :
- d'une part parce que, contrairement à 90% des resto japonais de Paris, il est vraiment tenu par des japonais et non par des chinois recyclés pour surfer sur l'infâme mode sushi (bah oui, contrairement à Chouchou, moi les sushis, j'aime pâ…)
- d'autre part parce qu'on peut y manger autre chose que les infâmes sushi/sashimi, les insignifiants tempura ou yakitori que je ne parviens toujours pas à considérer comme de la cuisine,
- enfin parce que je n'ai pas eu mal au cœur après le repas contrairement à ce qui se passe la plupart du temps quand des amis me traînent malgré tout pour manger des brochettes asiatiques (sans doute un truc auquel je suis allergique quelque part : même le riz de la plupart des Yakitori me rend malade).

SATOSHI se situe dans le quartier de la rue Sainte Anne où se trouvent les meilleurs restaurants japonais de Paris et il propose une impressionnante quantité de menus à prix quasi dérisoires (entre 9 et 12 euros) dont la composante principale est une soupe énooooorme à base de nouilles fraîches et de trucs divers et variés (porc, bœuf, légumes variés, etc). Après avoir constaté avec regret que SATHOSI ne propose pas d'Udon (ces nouilles gros format ressemblant un peu à nos spätzle alsaciens par le diamètre et aux spaghetti par la longueur), j'ai jeté mon dévolu sur une formule proposant une soupe aux nouilles et au porc précédée d'une assiette de délicieux ravioli frits maison. Le tout pour 9 euros ! Par gourmandise et par curiosité parce que je ne connaissais pas du tout, j'ai aussi commandé une assiette de galettes de pomme de terre. Le tout était délicieux.

L'adresse est excellente, particulièrement bon marché : elle mérite la visite notamment si vos restaurants préférés de la rue Sainte Anne sont pris d'assaut car même si SATOSHI est très bien, je ne pense pas qu'il soit au niveau de 'NANIWA-YA' (mon chouchou !) et de quelques autres.

SATOSHI
29 rue des Petits Champs - 75001 Paris
(perpendiculaire à la rue Sainte Anne)
Métro Pyramide ou Bourse - Tel 01.40.20.91.40
Ouvert tous les jours sauf les dimanches

mercredi 23 janvier 2008

Citations de Jules Renard

Quand je pense à tous les
livres qu'il me reste à lire,
j'ai la certitude d'être encore
heureux. Jules Renard

Cette citation se trouve dans une excellente interview du chroniqueur littéraire Brice Delpace que vous pourrez lire sur In Cold Blog.

Il a dit aussi selon Evene :
- Écrivez vingt livres. Un critique vous jugera en vingt lignes, et vous ne serez pas le plus fort.
- Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n'ai pas très faim.
- Il nous vient souvent l'envie de changer notre famille naturelle contre une famille littéraire de notre choix, afin de pouvoir dire à tel auteur d'une page touchante : "frère".
- C'est en pleine ville qu'on écrit les plus belles pages sur la campagne.
- Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est à dire immuable.
- Un livre, c'est déjà une borne.
- Le vers est toujours un peu la cage de la pensée.
- Lire toujours plus haut que ce que l'on écrit.

Certaines citations du célèbre auteur de Poil de Carotte sont moins glorieuses. Ce qu'il écrit sur les femmes est foncièrement et parfois très bassement misogyne. Sur d'autres sujets il peut se montrer drôle voire spirituel. Depuis l'enfance j'ai gardé en mémoire cette phrase qui m'amuse toujours :

Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir c'est bon pour un robinet.

(M.A.J. du 27/01/08 : après près de 35 ans d'erreur, j'apprends aujourd'hui à 20h30 que cette phrase n'est pas de Jules Renard mais de Boris Vian !!! )

lundi 21 janvier 2008

Livres que j'apporterai au dîner livres échanges du 07/02

Informations complètes sur le dîner : ici
Inscription et liste des participants : ici



La Vacation
Martin Winckler
Par l'auteur de "La Maladie de Sachs". Un livre dur sur le quotidien d'un médecin vacataire dans un service où l'on pratique des avortements. Critique ici.

La Main Froide
Serge Brussolo
Un projet de hold-up, un imitateur paumé, un redoutable chien policier cruel et intelligent, du suspens, des rebondissements.
Critique de cet excellent polar français : ici

dimanche 13 janvier 2008

Simone de Beauvoir

Simone de Beauvoir aurait eu 100 ans le 9 janvier 2008. Je parle d'elle sur mon blog "Quoi de 9 ". Voici quelques extraits de ce message en forme de conseils de lecture.

J'ai lu 5 ou 6 livres de Beauvoir. Le premier fut ses "mémoires d'une jeune fille rangée" alors que j'avais 15 ans. C'est un merveilleux portrait d'adolescente mais surtout, ce livre dépeint magistralement un milieu, une époque révolue.
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Si "tous les hommes sont mortels" m'est tombé des mains au bout de 50 pages (sans que je comprenne grand chose en fait) et que "les mandarins" (qui lui valut le prix Goncourt en 1954) attend toujours que je l'ouvre sur un rayon de ma bibliothèque, j'ai dévoré et adoré des romans comme "L'invitée" (délétère et très moderne) ou "La femme rompue", dur portrait d'une femme seule, aigrie, rompue (de fait) dont Beauvoir disait :
"La femme rompue est la victime stupéfaite de la vie qu'elle s'est choisie : une dépendance conjugale qui la laisse dépouillée de tout".














Mais, ce que j'ai préféré de Beauvoir, ce sont les deux tomes du "deuxième sexe", ouvrage magistral publié en 1949 et hélas toujours d'actualité sur bien des points. Ce livre reste un outil de réflexion pertinent, précieux, inégalé.
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Le premier tome sous titré "les faits et les mythes" possède une dimension historique, psychanalytique, sociétale et universelle sur la condition féminine, sur les rapports hommes/femmes dans un monde, une société créée, dirigée par et pour les hommes où la norme est masculine et l'exception féminine.
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Le second volume intitulé "l'expérience vécue" aborde concrètement les étapes de la vie d'une femme : règles, maternité, avortement, défloraison, ménopause, sexualité, etc. Là encore, la pertinence de la plupart des observations de l'auteure est évidente et dramatique.
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C'est peut-être ce dernier aspect qui, de nos jours, constitue un des points faibles du livre tant il est vrai que certaines généralités de l'époque peuvent aujourd'hui être lus et reçus sous l'angle du pathos. L'autre point faible du livre réside dans les quelques occasions où Beauvoir voit dans le marxisme et la révolution communiste des pistes de solutions politique à l'aliénation des femmes tout en reconnaissant toutefois que les conditions de l'égalité tiennent plus à l'évolution des mentalités qu'à celle des lois.
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Ce dernier point me semble évident et si je dois retenir une chose dont Simone de Beauvoir m'a convaincue c'est que nous sommes des êtres de culture et non de nature et c'est bien ainsi qu'il faut comprendre sa célèbre formule "on ne naît pas femme, on le devient".

mercredi 9 janvier 2008

Bonne année littéraire 2008

Je vous souhaite plein de découvertes littéraires, de belles lectures, de sympathiques dîners livres échanges...

Cécile